Histoire

L’industrialisation de la région

Autrefois, la forêt rivulaire était entretenue par les riverains pour sa valeur économique (bois de chauffage, vannerie…), elle a été peu à peu abandonnée avec l’évolution de la société et des pratiques agricoles. De nombreux moulins à farine la jalonnaient.

Jusqu’au début du XIX siècle, la Rosselle était une rivière naturelle, alimentée par des eaux de sources, mais avec l’avènement de l’industrialisation, la Rosselle s’est dégradée pour devenir une rivière à l’agonie.

Assèchement, curage, industrialisation, pollution, remblaiement n’ont cessé de réduire la superficie de ses zones humides véritables réservoir pour la rivière : entre 1960 et 2000, 50 % des zones humides françaises ont disparu en dépit de leur valeur inestimable au regard des services qu’elles rendent.

Certains tronçons de la Rosselle ont été particulièrement malmenés : remblaiement du lit majeur, creusement des berges, rectification du cours de la rivière.

Pourtant les catastrophes climatiques récurrentes de ces dernières années ne peuvent qu’inciter à préserver ou restaurer les zones humides et le lit majeur.